L'auteur poursuit sa réflextion sur la dynamique démocratique, en rappelant ses vertus et ses dévoiements possibles.
Interprétation et questionnement autour de l'enquête réalisée auprès de la population juive de Strasbourg, Toulouse et de la région parisienne. Cette réflexion tente de comprendre le sentiment des Juifs de France et de savoir si la tentation de repli de soi est le signe d'une "ethnicisation" ou d'une "communautarisation" croissante de la société démocratique.
Cet ouvrage propose de clarifier la notion de "diaspora" tout en mesurant la persistance et l'efficacité sociale des images que ce terme évoque.
Ce livre est une réflexion issue d'enquêtes sur l'itinéraire de jeunes des milieux marginalisés, entraînés par leur destin commun, à la suite d'une histoire qui a commencé par l'immigration de leurs parents. L'auteur reconstruit l'histoire d'une recherche spirituelle qui s'égare dans une vision rigoriste du religieux. Ses analyses sont fondées sur les récits de ces jeunes, qui se trouvent relégués à la marge d'une société inégalitaire.
Durant les années 1990, la guerre civile qui déchira l'Algérie a contraint de nombreux Algériens à l'exil. L'embrasement de la violence a rendu l'ensemble de la population prisonnière de la terreur et a poussé ceux qui le pouvaient à prendre les chemins de l'exil. La France et le Canada ont constitué leurs deux principales destinations. C'est au destin social de ces exilés que s'intéresse cet ouvrage. A travers leurs trajectoires c'est toute une partie de l'histoire de l'Algérie indépendante qui transparaît. [Présentation de l'éditeur]
Né de l'inquiétude sur les nouvelles formes de vie sociale que suscitait la modernité, le concept d'intégration recouvre les modalités spécifiques selon lesquelles s'entretient la vie collective dans les sociétés contemporaines. L'auteur analyse l'évolution de ce concept, depuis la pensée de Durkheim et jusqu'à aujourd'hui, période durant laquelle le vocabulaire s'est diversifié. Il porte à la fois sur l'intégration des individus à la société et sur l'intégration de la société dans son ensemble.
Pourquoi les diasporas, tenues en suspicion par les États nations contemporains, sont-elles devenues l'objet d'un véritable culte ? Pourquoi le modèle de la diaspora s'étend-il à tous les peuples dispersés ? Comment en est-il venu à désigner toutes les revendications identitaires, des cultures régionales aux pratiques religieuses, des modes de vie aux mobilités sociales ? (4e de couverture)
Pourquoi les diasporas, tenues en suspicion par les Etat-nations contemporains, sont-elles devenues l'objet d'un véritable culte ?; Pourquoi le modèle de la diaspora s'étend-il à tous les peuples dispersés ? Comment en est-il venu à désigner toutes les revendications identitaires, des cultures régionales aux pratiques religieuses, des modes de vie aux mobilités sociales ? Ce livre prend la mesure du phénomène dans toutes ses dimensions sociales et politiques. (Présentation éditeur)
Comment les sciences humaines en permettant la compréhension des phénomènes migratoires amènent à une meilleure analyse de la crise des banlieues en France.
Education, intégration, inégalités... Au sommaire de ce dossier notamment : L'échec du "modèle républicain" ? : réflexion d'une sociologue ; La discrimination négative : le déficit de citoyenneté des jeunes de banlieue ; Des " marcheurs " de 1983 aux " émeutiers " de 2005 : deux générations sociales d'enfants d'immigrés.
Que recouvre aujourd'hui la notion de mixité sociale dans la diversité des champs auxquels elle s'applique (logement, école, ville, échanges intergénérationnels) et dans la diversité de ses contenus ? Et quelle portée faut-il lui prêter ? Ce dossier passe la mixité sociale au crible de la sociologie, de la philosophie et de l'économie. (Présentation de l'éditeur)
L'auteur poursuit une réflexion sur la définition de la République et de la citoyenneté. L'analyse porte sur les effets de la démocratisation et le développement de l'Etat-providence. Des interrogations nouvelles apparaissent lorsque des revendications de droits culturels, contenus auparavant dans l'espace privé, jaillissent dans l'espace public. "L'équité se substitue à l'égalité, le multiculturalisme à l'universalité".
La dispersion de peuples qui gardent un sentiment de leur unité malgré l'éclatement géographique n'est pas un phénomène né de la modernité. Mais la naissance des mouvements nationalisés et la constitution des nations modernes lui avaient donné une signification nouvelle, essentiellement péjorative. Aujourd'hui, en sens inverse, l'affaiblissement du pouvoir de l'Etat-nation et du patriotisme national ont donné un sens positif aux comportements et aux identifications liées à l'existence des diasporas. Le concept a ainsi toujours été marqué par l'esprit du temps. Pour le rendre opératoire, il convient de le réserver aux populations qui maintiennent des liens institutionnalisés, objectifs ou symboliques, par de-là les frontières des Etats-nations. Son utilisation permet alors de s'interroger sur nombre de phénomènes modernes, l'affaiblissement des Etats-nations, la transnationalité accrue des échanges de toute nature, l'élaboration des nouvelles formes d'organisation politique, la dissociation accrue entre les ordres politique, économique et les identifications à des collectivités historiques qui ne sont pas organisées en Etat. Mais sommes-nous capables de l'utiliser de manière neutre pour en faire un instrument de connaissance utile ? Pouvons-nous mieux que les autres résister à la mode actuelle des diasporas ? (résumé de la revue)
A travers plusieurs textes écrits pour répondre à un appel d'offre du CNRS en 1994, mise au jour des formes nouvelles que prennent les processus d'intégration. Au-delà de la variété des perspectives (sociologiques, anthropologiques, historiques) et des terrains (lycée, club de sport, associations de femmes, sans-papiers), ces diverses approches analysent les processus de décomposition des liens sociaux liés à la famille, au travail, aux institutions politiques mais montrent aussi en quoi et comment dans des espaces de précarisation se réélaborent de nouveaux liens et des échanges.
Si l'auteur partage avec Habermas la conviction de la nécessité d'une dimension institutionnelle pour l'Europe, elle l'assortit de la nécessité d'un patriotisme civique fondé sur l'Histoire et les traditions partagées, une identité européenne ne pouvant se passer d'une forme "d'ethnicité".